2021

2021 : année fort difficile, en Haïti tout stagne ou se dégrade !

Au CEPROLU, le directeur déplore la diminution de l’effectif des cours professionnels. Les étudiants sont aux abois et ne peuvent plus guère payer les frais d’études. De plus, chacun de leurs déplacements met leur vie en péril.

Pour Bétsaléel, la situation est encore pire. L’accès à Cité Soleil est devenu presque impossible. Les enseignants vivant à l’extérieur de la zone de Brooklyn ne viennent plus que sporadiquement donner les cours. Pour maintenir la bonne renommée de Bétsaléel, la direction doit se séparer de plusieurs de ses professeurs et les remplacer par des personnes habitant la zone.

Les activités à Femme 2000 sont presqu’au point mort. La responsable de cette école ménagère, après avoir payé une rançon pour ne pas être kidnappée, doit se cacher. Avec seulement 10 étudiantes dont 6 boursières, uniquement les cours de Cuisine – Pâtisserie sont dispensés quand la situation du pays le permet.

Quant à la Bananeraie, la tempête Elsa ravage environ 200 pieds de bananes que Brice ne pourra pas récupérer !

A cause de l’insécurité grandissante, quatre de nos boursiers s’expatrient, deux en République dominicaine, deux aux Etats Unis. Bien qu’ils perdent leur bourse de Lumière pour Haïti, nous restons en contact et suivons leurs trajectoires de loin.

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles :

Jardin communautaire à Duvivier : Pour la toute première fois, la Fondation Lumière pour Haïti est soutenue par une institution haïtienne, la FOKAL (Fondation Connaissance et Liberté). Séduite par notre projet de jardin, elle nous octroie une participation financière fort bienvenue, tant pour l’entretien du jardin que pour la construction d’un entrepôt pour la sécurité et le stockage des outils et pour l’entreposage des semis et des récoltes.

Stagiaires au bureau de Lumière pour Haïti : Trouver des places de stage dans une entreprise est autant ardu que coûteux, car payant. Pour permettre à nos étudiants en fin d’études en sciences administratives de remédier à cette défaillance, nous leur donnons désormais la possibilité d’acquérir des compétences concrètes en travaillant trois jours par semaine durant trois mois au bureau de Lumière pour Haïti, contre une petite rémunération et au bout un certificat de stage.

2021 jardin
Jardin communautaire à Duvivier
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Jardin à Duvivier - Entrepôt

2020

Lancée en été 2019 par Brice, notre ancien boursier en agronomie, la bananeraie commence à porter ses fruits une année plus tard. Hélas, les premiers régimes de bananes ne sont pas encore arrivés à maturité que déjà six sont dérobés. Puis arrive le cyclone Laura qui dévaste la campagne et emporte des bananes mûres. Heureusement que d’autres continuent à pousser et que sur le terrain annexe, les pois congo n’ont pas subi de dégâts. Cependant, malgré tous les efforts déployés, la recette obtenue à ce jour ne représente qu’environ la moitié de ce qui était envisagé. Pour survivre, Brice n’a pas d’autre choix que d’accepter en parallèle le poste d’agent de santé affecté au Ministère publique.

Le printemps de cette année s’avère difficile à cause du confinement général et l’annulation de tous les événements. Grâce à la générosité de nos amis et membres, nous pouvons cependant augmenter le montant de nos subventions accordées au Ceprolu et aux Petits Soleils, leur permettant ainsi de payer les arriérés des salaires et garder la tête hors de l’eau.

En attendant de pouvoir réunir les fonds pour la construction du complexe socio-éducatif, nous créons un jardin gigantesque sur notre terrain à Duvivier ! L’accès aux aliments, déjà habituellement extrêmement restreint à cause de la dépendance de l’étranger, est encore plus difficile maintenant avec la hausse exponentielle du prix des denrées, accentuée par la rareté du carburant. Tout le long de la clôture sont plantés trente arbres fruitiers (citron, mangue, banane, cerise) et toutes sortes de légumes sur le terrain fertile. Les premières récoltes de maïs, haricots et calalou sont déjà réparties entre la cantine de Bétsaléel et les gens du quartier qui prêtent main forte.

Du nouveau dans la saga épique de la propriété de l’école Frères Bruno. En 2014, nous étions censés démolir le bâtiment présentant des risques sérieux d’effondrement. Par une décision du tribunal, le directeur Samuel et son équipe doivent quitter le lieu. Trois opérations d’expulsion officielle ont déjà échoué. Malgré l’insolence et la violence de Samuel, notre lutte pour récupérer cette propriété continue !

Le rêve d’édifier un complexe socio-éducatif est mis de côté. Les gangs qui sèment la violence et la terreur étendent leurs territoires à de plus en plus de zones. En conséquence, nos partenaires préfèrent renoncer à installer le bureau sur le terrain acheté et clôturé en 2019. Cependant, Wilcius et Frantz, les directeurs des deux écoles concernées travaillant déjà dans des zones à risque, s’engagent pour la réalisation de la construction du Centre de Formation Continue.

Dans le but de réaliser une entrée financière plus importante, notre brunch annuel de début septembre est transformé en mini-festival. Juste avant la 2e vague du Coronavirus, grâce au beau temps, les musiciens talentueux Michel et Sophie Tirabosco (flûte de pan, guitare et chant) et nos excellentes cuisinières haïtiennes Marie et Francette, il a pu se dérouler dans des conditions optimales !

En décembre, un gros camion percute le mur qui entoure notre jardin, provoquant un immense trou. Les nouvelles circulant heureusement très vite, les responsables du jardin sont avisés immédiatement et le coupable, indemne, peut être intercepté. Grâce à l’insistance de nos partenaires, le chauffeur finit par assumer sa responsabilité et les frais de réparation !

BAN_2020, bananiers déc.
Bananeraie
DUV_Giromou (courge) en croissance
Jardin à Duvivier
2020_frères bruno
Ecole Frères Bruno
FEST20_Mini-festival 2020, photo Tirabosco
Michel et Sophie Tirabosco
2020_mur jardin
Mur du jardin

2019

Printemps : achat d’un terrain de près de 3’000 m2 pour y implanter le futur Centre de Ressources et de Formation Continue. Tout terrain en Haïti devant être clôturé pour sécuriser l’espace et entreposer les matériels et les matériaux de travail en toute quiétude, la construction du mur a commencé en été et nos boursiers y ont prêté main forte. Avec l’aide financière de la Fondation Johann et Luzia Grässli, elle s’est achevée en novembre, toujours sous l’œil vigilant de nos anciens étudiants ingénieurs regroupés sous le nom de SOLAWAJE.

A la recherche de fonds, nous organisons régulièrement des stands d’information et de vente d’artisanat, le festival et brunch annuels ainsi que, nouveau cette année, une exposition-vente de tableaux et dessins « Visages d’Haïti » et une action Ragusa. Ces ventes continues ainsi que celles des patchworks.

Au départ, en 1997, le but de Lumière pour Haïti était de permettre à des jeunes d’arriver au niveau du Baccalauréat. Puis, ayant constaté qu’ils ne peuvent pas, seuls, faire des études plus poussées ou apprendre un métier faute de financement, nous avons commencé à prendre en charge cette suite. Actuellement, nous franchissons une nouvelle étape. Mettre le pied dans l’étrier des plus méritants devient notre nouveau cheval de bataille :

1. Grâce à l’aide de la Fondation Charles Haimoff, Vaxma peut ouvrir un Centre d’apprentissage technique avec son frère Emmanuel, diplômé en électromécanique et en électrotechnique. But : réduire le taux de jeunes sans formation professionnelle et du même coup la délinquance juvénile et le chômage dans le bidonville Cité Soleil. A travers un programme de formation professionnelle d’une année destiné aux jeunes de quartiers défavorisés, ces deux jeunes hommes les conduisent à acquérir des compétences en vue de dépanner et entretenir des appareils électroménagers et électromécaniques.

2. Brice, agronome, nous présente un projet de plantation de bananes. Après une étude soigneuse, le Conseil de Fondation de Lumière pour Haïti en Haïti accepte de lui prêter de quoi louer un terrain et lancer les travaux. Brice s’engage à non seulement rembourser l’emprunt, mais en plus de consacrer une partie du bénéfice à la formation d’un nouveau candidat à une bourse.

Soutien aux écoles primaires destinés aux enfants de milieux défavorisés : ni Bétsaléel, les Petits Soleils ou le Rayon d’Espoir peuvent fonctionner sans aide extérieure. Au début de l’année, les parents paient le tarif entier. Les problèmes commencent dès le 2e et 3e trimestre quand ils ne peuvent plus continuer. Nous maintenons notre soutien habituel, de même à l’école professionnelle Ceprolu et l’école ménagère Femme 2000 qui fonctionnent grâce à l’attribution de bourses ou de demi-bourses. Nous atteignons cette année l’octroi record et définitif de 84 bourses individuelles scolaires, professionnels et universitaires.

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Terrain futur Centre de Ressources et Formation Continue
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Bananeraie
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SOLAWAJE
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"Visages d¨Haïti"
patchworks
Patchwork
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Centre d'apprentissage technique

2018

A Pâques, 39 jeunes du groupe Unité Jamm se rendent au Plateau central d’Haïti pour un échange culturel et la réalisation d’un projet communautaire. Ensemble avec 20 jeunes Haïtiens, ils posent la fondation de la construction d’une école pour laquelle les participants suisses ont rassemblé Fr. 30’000—. Ce montant ne suffisant pas, Lumière pour Haïti participe à la recherche de fonds pour que le bâtiment puisse être inauguré en 2019.

Durant ce séjour, les jeunes enrichissent également la Plantation Georges Rossier par la mise en terre de nouveaux plantons de manguiers.

Grâce à son emploi comme jardinière d’enfants à l’école Bétsaléel, Danie, une des anciennes boursières, a réussi à rassembler l’argent nécessaire pour l’achat d’un petit terrain et la construction de quelques salles pour y ouvrir un jardin d’enfants. En signe de reconnaissance pour son initiative et pour l’encourager, Lumière pour Haïti lui fait un don unique pour l’achat du mobilier scolaire et les jouets des bambins.

L’école Les Petits Soleils, soutenue durant de longues années par Lumière pour Haïti, et qui a volé de ses propres ailes pendant trois ans, n’arrive plus à tourner financièrement depuis l’incendie en 2016. Constatant cela, nous lui accordons un nouveau soutien financier pour le paiement des salaires et prenons en charge la réparation du toit.

Sur le terrain du Ceprolu, une cafétéria a pu être construite et la cour en terre battue, difficile à traverser durant la saison de pluie, est maintenant bétonnée. Une petite aide est attribuée à la section primaire du Ceprolu pour des kits scolaires : stylos, crayons, cahiers, instrument géométriques.

La fidèle contribution de nos membres et sympathisants sert exclusivement à l’éducation. En dehors des nombreux élèves fréquentant les écoles soutenues par Lumière pour Haïti, 46 enfants bénéficient d’une bourse dans des écoles primaires et secondaires privées reconnues par l’Etat, ainsi que 29 jeunes pour des études professionnelles et universitaires. Les domaines dans lesquels ceux-ci étudient sont variés : commerciales et économiques, administration, sciences de l’éducation et sciences juridiques, infirmière, médecine, architecture, génie électromécanique, mécanique technique et mécanique auto, informatique, télécommunications, langues, agronomie, électricité bâtiment et backloader. La plupart terminent les études avec de bonnes voire d’excellentes notes.

Deux de nos boursières, Ann Gaëlle et Marie Edna, réussissent l’exploit rare de décrocher une bourse à l’Université d’Etat pour des études de médecine.

Pour les ateliers de macramé, crochet et poterie, nous payons trois moniteurs et deux aides-moniteurs. Durant les vacances d’été, nous nourrissons les élèves qui passent plusieurs heures dans ces ateliers et remboursons leurs frais de transport.

Malgré la situation politique précaire, quatre séminaires sont organisés au bénéfice de nos boursiers et partenaires : « Orientation professionnelle », « Gestion de l’argent », « Réussir un entretien d’embauche » et « Soigner sans médicaments ».

Les membres du Conseil de Fondation se mobilisent à fond et assument bénévolement de lourdes responsabilités. Ils n’hésitent pas à mettre quotidiennement leur sécurité en jeu pour servir leur pays au nom de Lumière pour Haïti. Nous leur en sommes sincèrement reconnaissants.

Charlotte, une vaillante nonagénaire nous confie 23 modèles de patchwork pour la vente en faveur des enfants en Haïti. Douze ont été vendus à ce jour et l’action continue.

2018_5a Unité Jamm
Unité JAMM - Echange culturel
2018_9a boursier
Un élève
2018_12 Conseil de Fondation
Membres du Conseil de Fondation
2018_5b Unité Jamm
Unité JAMM - Plantation
2018_9d Marie Edna
Marie Edna
patchworks
Patchwork
2018_6 Danie
Ecole Bétsaléel
2018_9c Ann Gaëlle
Ana Gaëllle
2018_7 Pts Soleils toit
Ecole Les Petits Soleils
2018_10 Poterie
Activité poterie
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CEPROLU - Cafétéria
2018_11 séminaire argent
Séminaire

2017

Lumière pour Haïti souffle ses 20 bougies. Cet anniversaire est dignement fêté le 1er avril avec les contes de Lucienne Stitelmann, le concert de Gaëtan auquel ont assisté quelques 200 enfants et leurs parents, et les plus de trente bénévoles. Pour marquer les 20 ans d’existence, Lumière pour Haïti s’est en outre inscrite à la course solidaire Race for Gift. Sept personnes se sont engagées à récolter chacune au  minimum CHF 300.- soit en marchant 5 km ou en courant 5 ou 10 km. Ces personnes ont ainsi récolté plus de CHF 6’000 pour les projets en Haïti.

Nadia, notre secrétaire en Haïti, met sur pied des ateliers de macramé, d’argile et de crochet. Le but est, à travers une formation simple et rapide, de transmettre à nos boursiers les connaissances de base d’un métier leur permettant de réaliser une petite entrée d’argent et d’améliorer ainsi leurs conditions de vie.

Reprise des séminaires « Comment décrocher une place de travail » et « La communication pacifique et non-violente ». Ces séminaires, suivis par un nombre considérable de nos boursiers et partenaires, sont grandement appréciés.

Depuis la rentrée de septembre, l’école Bétsaléel a ajouté les trois classes du secondaire aux cycles du préscolaire et des classes du primaire. Lumière pour Haïti assume aussi les salaires des onze nouveaux enseignants et d’une cuisinière supplémentaire.

Nouveau aussi les classes préscolaires et fondamentales au Ceprolu. Lumière pour Haïti contribue à l’écolage des plus démunis des élèves.

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LPH souffre ses 20 bougies
2017_3b Bétsaléel nouv. cuisinière
Ecole Bétsaléel - Cuisinière
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Race form Gift
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CEPROLU
2017_1 Ateliers copie
Atelier macramé
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Séminaire
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Ecole Bétsaléel

2016

La construction du nouveau bâtiment du Centre professionnel CEPROLU est enfin achevée et fonctionnelle !
Nous exprimons toute notre reconnaissance aux différents bailleurs de fonds pour leur générosité, leur patience et surtout, la confiance qu’ils nous ont accordée ! 
Grâce au nouveau bâtiment, le CEPROLU a pu ouvrir de nouveaux cours : art floral, chimie industrielle, électricité bâtiment, plomberie, carrelage, ainsi que climatisation et réfrigération qui se joignent aux traditionnels cours de couture, cuisine/pâtisserie, cosmétologie, informatique et mécanique industrielle. Près de 200 filles et garçons se préparent à affronter la vie avec un métier en main.

Assurance maladie : Tomber malade et devoir se faire hospitaliser est un drame en Haïti. Nous cherchons à assurer au moins notre personnel le plus proche contre la maladie et l’accident. La prime est soit exorbitante, soit l’assurance n’accepte que des gens déclarés en bonne santé après le contrôle médical obligatoire. Nous trouvons un arrangement acceptable avec le Dr Jude que Lumière pour Haïti avait fortement aidé avec la construction et l’équipement de sa clinique CEMEREF. Ainsi, l’heureux papa la petite Daphney qui y a vu le jour le 25 janvier 2016 n’a dû assumer que 15 % des frais. Le coût total aurait constitué cinq mois et demi de son salaire !

Les Nouveaux Quisqueyens : Le manque de transparence et le peu d’effectif de cette école nous incitent, à notre grand regret, à nous retirer de ce projet. Il nous tient à cœur d’investir les dons de nos membres judicieusement, tant les Haïtiens dans le besoin sont nombreux. Loulou, le directeur des Nouveaux Quisquéyens, le comprend. Il présente ses sincères remerciements à tous les membres de LpH-Suisse qui ont soutenu son école durant de longues années. Nous maintiendrons une relation amicale et lui souhaitons, ainsi qu’à l’équipe des enseignants, le meilleur possible.

Aide alimentaire : le cyclone Matthew a fait ses ravages terribles dans le sud-ouest !
Heureusement qu’aucun de nos boursiers et partenaires ne déplore de dégât matériel. Cependant, la pénurie des produits agricoles entraine une nouvelle hausse considérable de prix, alors que se nourrir convenablement est déjà tellement cher et une nourriture saine hors de la portée des petites gens. Nous adaptons donc l’aide alimentaire de ceux qui bénéficient de notre soutien en fonction des prix du marché.

Avec l’appui du SENS (Service d’Entraide Socio-spirituelle, Haïti), nous offrons aux enseignants et à la direction de l’école Bétsaléel un séminaire de deux jours sur la communication pacifique et la résolution non violente de conflits. Un immense merci à Louna François et à Faubert Lubin qui ont animé ce séminaire avec brio, ainsi qu’à Eirene Suisse qui assume une partie des frais. Dans un prochain temps, nous allons destiner ce programme aux boursiers.

« Comment décrocher une place de travail » est le sujet du séminaire pilote destiné à nos anciens boursiers n’ayant pas encore trouvé d’engagement fixe. Le dossier initial devra en partie être adapté à la réalité haïtienne si différente de la nôtre. Un groupe constitué de quatre participants enthousiastes s’en charge afin de préparer efficacement nos étudiants finissants qui seront ainsi formés en 2017.

L’inscription officielle de la Fondation Lumière pour Haïti a enfin abouti ! Un Conseil de Direction de la Fondation a été élu lors de l’Assemblée générale. Sous peu, nous sommes censées pouvoir bénéficier de quelques avantages tels que l’exonération de frais officiels.

Bien que Marie-Cédilia, la directrice de l‘école ménagère Femme 2000, dispense ses cours de cuisine-pâtisserie bénévolement, elle doit calculer le prix de l’écolage au plus juste pour qu’il soit accessible à la population de la zone de Carrefour-Feuille. Grâce au soutien particulier d’un membre de Lumière pour Haïti, elle peut cette année accorder quelques demi-bourses et permettre ainsi à un nombre plus important d’étudiantes de pouvoir bénéficier d’une bonne formation aussi en coupe-couture.

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Nouveau bâtiment - CEPROLU
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Nouveau bâtiment - CEPROLU
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Aide alimentaire
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Communication pacifique et la résolution non violente de conflits
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Comment décrocher une place de travail